N'ouvre pas les yeux est le nouveau roman de John Verdon aux éditions Grasset.
Présentation de l'éditeur :
Après avoir résolu « l'affaire 658 », Dave Gurney avait juré qu'on ne
l'y reprendrait plus. Mais quand il se retrouve confronté au meurtre le
plus macabre et insoluble de toute sa carrière, difficile de résister…
Une jeune femme, Jillian Perry, a été retrouvée décapitée le jour même de son mariage, dans la somptueuse propriété des Ashton. Tout accuse le jardinier mexicain, un certain Hector Flores, qui demeure introuvable depuis. Gurney, appelé en dernier recours par la mère de la victime pour retrouver Flores, s'aperçoit bientôt que la mariée n'avait rien d'une oie blanche… Hystérique, violente, manipulatrice et nymphomane, elle avait d'ailleurs été l'élève de Scott Ashton, jeune psychiatre en pleine ascension et fondateur d'un institut pour enfants « difficiles » – avant de devenir sa future épouse…
Les préparatifs de la cérémonie ayant été intégralement filmés, Gurney les visionne et ne tarde pas à se rendre compte qu'on l'a lancé sur une fausse piste. Mais quand il retrouve, posée sur son propre lit, une poupée décapitée, il comprend qu'il risque d'être la prochaine victime du meurtrier insaisissable… Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que son enquête va le mener bien au-delà du meurtre – dans la toile inextricable d'un ennemi terrifiant, tentaculaire et, surtout, très patient…
Une jeune femme, Jillian Perry, a été retrouvée décapitée le jour même de son mariage, dans la somptueuse propriété des Ashton. Tout accuse le jardinier mexicain, un certain Hector Flores, qui demeure introuvable depuis. Gurney, appelé en dernier recours par la mère de la victime pour retrouver Flores, s'aperçoit bientôt que la mariée n'avait rien d'une oie blanche… Hystérique, violente, manipulatrice et nymphomane, elle avait d'ailleurs été l'élève de Scott Ashton, jeune psychiatre en pleine ascension et fondateur d'un institut pour enfants « difficiles » – avant de devenir sa future épouse…
Les préparatifs de la cérémonie ayant été intégralement filmés, Gurney les visionne et ne tarde pas à se rendre compte qu'on l'a lancé sur une fausse piste. Mais quand il retrouve, posée sur son propre lit, une poupée décapitée, il comprend qu'il risque d'être la prochaine victime du meurtrier insaisissable… Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que son enquête va le mener bien au-delà du meurtre – dans la toile inextricable d'un ennemi terrifiant, tentaculaire et, surtout, très patient…
L'auteur du thriller 658 fait ressurgir son détective retraité David Gurney pour une nouvelle énigme qui paraît, à chaque nouvel indice, de plus en plus impossible à résoudre. Je n'ai pas lu le premier opus de ses aventures et le découvre donc dans ce roman.
Je serai moins enthousiaste que beaucoup d'autres blogueurs au sujet du roman car j'ai eu beaucoup de mal à le terminer, ou plutôt à le commencer. Ce qui m'a le plus dérangé ce sont les deux ou trois cent premières pages qui sont trop longues, trop lentes ... L'action a du mal à se mettre en place et l'histoire a eu du mal à me garder captivé.
Le personnage du détective est très bon quant à lui. Bien que ce soit le genre de personnage déjà rencontré à de nombreuses reprises, on se plait à le suivre et à vivre avec lui ses déboires personnels.
c'était un raz de marée qui l'éloignait de tout ce qui comptait d'autre à ses yeux
L'enquête se complexifie au fur et à mesure mettant l'accent sur
différentes formes d'art qui donnent une certaine beauté dans l'orchestration de ce meurtre
sordide.
Malheureusement pour moi certains indices m'ont vraiment interpellé et dirigé vers une piste qui s'est avérée être la bonne. Ceci n'a en rien gâché ma lecture du roman qui prend un véritable coup de fouet dans sa seconde partie. L'histoire part assez loin, on se demande même jusqu'où elle va aller en espérant qu'elle ne tombe pas dans le ridicule.
Au final, j'ai regretté que l'intrigue prenne tant de temps à se mettre en place et que certaines parties n'aient pas été assez traités donnant un sentiment d'inachevé. Mais j'ai apprécié la grande complexité et originalité de l'énigme.
Je ne doute pas que N'ouvre pas les yeux trouvera de nombreux lecteurs enthousiastes.
3 commentaires:
Ah! mais c'est clair il n'y a pas d'action dans ce roman, c'est pourquoi il me semble que les cinq cents pages desservent fortement l'intérêt de l'histoire et c'est bien dommage! Imagine la même histoire racontée en quelques deux cents pages ou un peu plus et ce n'est plus le même livre... Mais tu sais, c'est un problème récurrent chez les auteurs actuels, pour la plupart ils font beaucoup trop long! et les éditeurs devraient intervenir plus souvent pour exiger des coupes avant la parution, combien de clients que je rencontre en librairie et qui se plaignent : "Mais c'est incroyable! tous les bouquins actuels sont lourds à prendre et deviennent de plus en plus volumineux!". Agatha Christie, Georges Simenon ou encore Conan Doyle bouclaient leurs récits en un peu plus de deux cents pages maximum et cela suffisait à en faire de grands auteurs. Amitiés, MIC.
C'est vrai, beaucoup sont devenus de grands auteurs sans pour autant en rajouter plus qu'il n'en faut.
Mais le nombre de pages semble un critère important pour déterminer le prix final de l'ouvrage ... c'est moche.
A bientôt
Tout à fait exact, mais va-t-en savoir pourquoi : malgré cela j'ai beaucoup aimé ce bouquin. Amitiés, MIC.
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