vendredi 28 mars 2008

Deuils de miel

Deuils de miel est à mes yeux le chef d'oeuvre de Franck Thilliez. Ce roman est la suite des aventures du commissaire Franck Sharko (voir Train d'enfer pour ange rouge).

Présentation de l'éditeur :
Après le décès accidentel de sa femme et de sa fille, le commissaire Sharko est un homme brisé. Insomnies, remords, chagrin... Difficile dans ces conditions de reprendre du service. Mais une macabre découverte va brutalement le ramener à la réalité : une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Amateur d'énigmes, le tueur est aussi un orfèvre de la souffrance. Et certainement pas prêt à s'arrêter là. Pour Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l'entraîner au plus profond de l'âme humaine : celle du tueur... et la sienne.

Le commissaire Sharko nous revient dans une aventure encore plus incroyable. Il va devoir affronter, en plus d'un tueur enragé et terriblement difficile à cerner, ses propres démons. En effet, sa fille et sa femme ont été tuées lors d'un accident, devant ses yeux. Le responsable de cette catastrophe s'en sort indemne, même aux yeux de la loi, mais Sharko ne le laissera pas s'en tirer aussi facilement ... ce qui lui causera quelques ennuis avec la Police par la suite.

Les activités du tueur en série commence par la découverte du corps d'une femme nue et entièrement rasée dans une église. Seuls quelques papillons, sept pour être exact, sont retrouvés près du corps. De quoi est morte cette femme ? On apprendra un peu plus tard qu'elle a été contaminée par le paludisme, aussi appelé la malaria. Cette parasitose est transmise par le biais de certains moustiques femmelles : les anophèles. Mais une autre question se pose ... en effet, les policiers sont certains que le corps de la femme n'a pas été déplacé après sa mort. Comment l'assassin a t-il calculé que la femme allait mourrir précisément de soir là ? Même atteinte de la malaria.

L'écrivain nous dirige, à toute allure, dans une enquête qui s'avère être extrèmement dangereuse et palpitante. Thilliez nous balade dans les souterrains de Paris où se situe un marché noir d'insectes et autres bestioles meurtrières, mais aussi dans de sombres forêts où une nouvelle victime est retrouvée agonisant ... elle est attachée, les membres coupés. Un produit permet aux plaies de ne pas saigner et de la tenir en vie tant que celui-ci ne coule pas ... la pièce est donc à bonne température, tant que l'électricité n'est pas coupé.

Sharko fait la connaissance d'une petite fille dans son immeuble qui affirme s'être enfermée à l'extérieur de son appartement. Bien entendu sa mère travaille et la fillette se retrouve seule. Le commissaire l'accueille donc chez elle mais elle va devenir de plus en plus inquiétante. Elle rentre et sort de l'appartement quand elle veut même si la porte est verrouillée, elle connaît beaucoup de choses sur la fille du commissaire, et, elle va jusqu'à planter un couteau dans le bras du héros en prétextant lui retirer la maladie qui circule dans son sang. Hallucination ? Fantôme ? Stratagème du tueur ? Qui est cette fillette et pourquoi harcèle t-elle le personnage principal durant son enquête ?

Pour en venir à bout de l'investigation qui pré occupe tout le commissariat, Sharko va devoir fouiller dans le passé du tueur. Et ce qu'il va découvrir est terrifiant. L'auteur arrive à décrire avec précision les épouvantables situations dans lesquelles il place son personnage. D'un combat avec une araignée mortelle à une poursuite dans des souterrains, Thilliez n'y va pas de main morte et nous invite à participer aux angoissantes épreuves que subit le héros.

Le roman foudroit totalement le lecteur tellement les scènes sont imagées. Des palpitations se font sentir au fur et à mesure que l'on tourne les pages, on a l'impression qu'une araignée arpente tout doucement notre dos ... l'auteur joue avec nos phobies : entomophobie, claustrophobie et j'en passe.

J'ai adoré le roman. J'espère que l'on retrouvera le commissaire Sharko dans de nouvelles aventures ... et pourquoi pas avec Lucie Hennebelle, l'autre héroïne de Franck Thilliez.

Note : 18/20

lundi 24 mars 2008

Le démon dans ma peau

Le démon dans ma peau est un roman noir de Jim Thompson. J'ai découvert le nom de cet auteur dans la librairie Polis où une conférence avait été donnée sur ses ouvrages.

Présentation de l'éditeur :
C'est un tueur, un psychopathe dangereux et violent qui aime battre les femmes, un monstre sans conscience. C'est un flic. Il est le narrateur de ce roman très noir qui nous fait pénétrer dès les premières pages dans l'esprit malade de Lou Ford, shérif adjoint à Central City... Un grand thriller.

Lou Ford est un homme violent, particulièrement avec les gens plus faibles que lui ... comme les femmes par exemple. A la fois flic et psychopathe, le personnage principal est une sorte de précurseur pour les mauvais "héros" de notre époque; comme Dexter par exemple.

Lou avait un frère adoptif, Mike, qui a été emprisonné plusieurs années pour avoir tabassé une femme. En fait, il s'est simplement fait accusé à la place de Lou. Une fois sorti de prison, Mike s'est fait assassiné sur un chantier. Lou est persuadé que le meurtre a été prémédité par Conway, un riche entrepreneur.

Il décide alors de se venger. Il va assassiner le fils de Conway et sa maitresse, une prostituée amoureuse de Lou, en maquillant ses meurtres en scène de ménage qui aurait mal fini. Mais des indices affirment qu'il s'agit de meurtres commis par une tierce personne. C'est alors que Lou fait accuser plusieurs personnes, les unes après les autres, à sa place. Mais chacune d'entre elles a un alibi et il est obligé de tuer, mentir et inventer des situations qui deviennent de moins en moins crédibles aux yeux des habitants.

Ce livre est à la fois très comique par ses situations burlesques et très violent par ses descriptions lors des meurtres. Lou Ford n'hésite pas une seconde à tuer la moindre personne qui peut le gêner, et ce, de manière très brutale. Thompson nous prouve avec cet ouvrage qu'il a une très grande maitrise du récit. Un très bon livre.

Note : 17/20

mardi 18 mars 2008

Le roi des fourmis

Le roi des fourmis est un roman noir et urbain de Charles Higson. J'ai découvert ce roman en vadrouillant dans la salle noire de la nouvelle librairie spécialisée à Rouen : Polis.

Présentation de l'éditeur :
Banlieue de Londres, années 1990. Sean Crawley est un raté ordinaire: chômeur par choix, buveur invétéré, il vit de petits boulots. Quand on lui propose un job bien payé, il saute sur l'occasion : prendre un homme en filature, quoi de plus facile? Mais un loser qui joue au détective privé, ça peut déraper en beauté... et finir en cauchemar.

Sean mène une vie tout à fait banale depuis que sa copine l'a quitté. Il passe ses soirées dans les pubs des banlieues londoniennes à boire des lager avec son ami George, et, passe d'un petit boulot à un autre sans arrêt. C'est d'ailleurs lorsqu'il est embauché pour peindre l'intérieur d'une maison qu'il rencontre Duke, un électricien. Malheureusement pour Sean, cette rencontre ne lui apportera que des ennuis.

Duke lui présente un certain Derek Mathews, entrepreneur immobilier, qui lui propose un job hors du commun. Sean accepte sa proposition. Il doit jouer au détective privé afin de suivre Eric Gatley, un comptable à la municipalité de Hackney. Ce dernier est en possession de preuves concernant de douteuses affaires gérées par Mathews. Le but est donc que Sean découvre quelque chose de compromettant afin de coincer ce fameux Gatley.

Sean commence à le suivre, mais il n'a pas de voiture ... les scènes et les situations comiques se succèdent et confirment l'inexpérience du pseudo espion. Malgré tout, Sean surprend une conversation entre Gatley et un journaliste au sujet d'une histoire qu'ils souhaitent révéler dans les journaux. Sean prévient son nouveau patron et s'ensuit un diner très arrosé où Matthews laisse entendre à Sean qu'il lui propose beaucoup d'argent pour le meurtre de Gatley.

Sean décide alors de pénétrer dans la maison de Gatley un mercredi après-midi, demi journée de repos pour ce dernier. Sean le tue de sang froid et récupère des preuves de l'implication de Mathews dans de malhonnêtes activités. Celui-ci refuse de payer Sean qui cherche à tout prix à récupérer son argent. Sean va alors se faire kidnapper et tabasser pendant plusieurs jours dans le but de le faire devenir un "légume vivant".

Là, l'écrivain s'en donne à cœur joie. Il décrit très précisément les moyens de torture mis en place par les apprentis gangsters et les coups portés sur le héros. L'écriture devient brutale et enragée. Un homme est mordu dans le cou jusqu'à sa mort, Sean se fait frapper sur le crâne sans arrêt, un homme est brulé vif ...

Je ne vous en dirais pas plus pour ne pas révéler comment le personnage principal se sort de ces effrayantes situations. Sean est une sorte d'antihéros car il est pauvre, n'a pas l'allure de James Bond, évolue dans des décors sombres et tristes, progresse dans une vie faite de visions pessimistes et ne choisit pas les "bonnes" décisions (tuer sans connaitre le motif par exemple) comme le ferait n'importe quel "vrai" héros. Au fil de l'histoire son caractère s'endurcit et il n'a plus peur d'affronter ses adversaires, ce qu'il fera lors d'un ultime combat dans le dernier chapitre. La fin du roman est exceptionnelle. Sa métamorphose en justicier assoiffé de vengeance est lente et efficace. Le ton monte peu à peu, un peu à la manière d'un film de Danny Boyle.

Durant tout son roman, Higson nous livre une judicieuse critique de la société actuelle. Il la compare à celle des fourmis : "Des fourmis mortes, il y en avait partout. Et les autres vaquaient à leurs occupations sans même les regarder. Et je te parie que si j'y retournais demain, ce serait exactement la même chose, même si un million de fourmis sont mortes depuis, remplacées par d'autres. [...] nous vivons dans un monde de merde, mais c'est aussi le meilleur des mondes possibles.".

Note : 19/20

lundi 17 mars 2008

Meurtre à la carte

Meurtre à la carte est un roman de Franck McAuliffe paru dans la collection Série Noire.

Présentation de l'éditeur :
Augustus Mandrell, franche crapule aux multiples visages, est une entreprise sérieuse et fort rentable à lui tout seul. Afin de convoyer vers les Amériques un général nazi, criminel de guerre, Mandrell dupe, met sur pied des projets insensés, voire même liquide discrètement et avec beaucoup de désinvolture ceux qui s'opposent à son dessein. Dieu sait s'ils sont nombreux. Un culot monstre...

L'histoire est divisée en deux parties : "L'affaire du touriste allemand" et "L'affaire du volcan Hawaiien". Augustus Mandrell, tueur sur commande, est le narrateur de ce récit. Du fait qu'il se cache sans cesse derrière un costume, même le lecteur a du mal à percevoir les traits de caractère du personnage ... celui-ci n'est pas assez exploité car on n'apprend quasiment rien sur sa vraie vie et son passé. Ceci est surement dû au fait qu'il ne s'agit pas du premier roman racontant les aventures d'Augustus.

Dans la première partie, Augustus attend, en Irlande et en compagnie de plusieurs autres personnes, l'arrivée en parachute d'un général allemand fuyant son pays. Ce dernier, sosie d'Hitler, est tué dès son arrivée sur le sol irlandais par le personnage principal ... soit disant pour un contrat passé avec un juif. Mais Augustus dit-il vraiment la vérité ? Non, par la suite on apprend que le véritable client d'Augustus est le fameux général ... ils ont fait croire à une fausse mort de ce dernier pour qu'il puisse s'échapper.

Dans la seconde partie, on retrouve Augustus, en compagnie d'un français, aussi présent lors de la première partie. Ce dernier se fait appeler Marcel le Nabot pour sa petite taille. Ils retrouvent le général et Gretel, une allemande, pour essayer de s'échapper clandestinement à bord du bateau américain : le Haleakala, qui tient son nom d'un volcan hawaïen. Cette partie est plus longue et ennuyeuse que la première mais les situations cocasses se succèdent et le talentueux Augustus, professionnel dans l'art de mentir, joue de ces circonstances pour embobiner l'équipage.

Pendant tout le récit, l'auteur fait référence à des faits réels qui se sont passés soit pendant la seconde guerre mondiale, soit juste après, lors de la fuite des nazis vers l'Amérique du sud. McAuliffe dissimule également dans son roman des fragments de vie de Jesse James. En effet, le héros découvre à deux reprises des vieilles lettres du dix neuvième siècle concernant des échanges entre amis ou membre de la famille du célèbre hors-la-loi. Le lecteur peut alors se délecter de ces passages en apprenant comment Bob Ford a tué Jesse James, car il s'agit, selon moi, des bribes les plus intéressantes du roman.

Note : 13/20

dimanche 9 mars 2008

La mémoire fantôme

La mémoire fantôme est le troisième roman de Franck Thilliez que j'ai lu (voir les critiques de Train d'enfer pour ange rouge et La forêt des ombres).

Présentation de l'éditeur :
Une femme à bout de souffle court dans l’orage. Dans le creux de sa main, un message gravé en lettres de sang : « Pr de retour ». Elle pense être en février, nous sommes fin avril. Elle croit sa mère vivante, celle-ci s’est suicidée voilà trois ans dans un hôpital psychiatrique…
Quatre minutes. C’est pour elle la durée approximative d’un souvenir. Après, sans le secours de son précieux organiseur électronique, les mots, les sons, les visages… tout disparaît.
Pourquoi ces traces de corde sur ses poignets ? Que signifient ces scarifications, ces phrases inscrites dans sa chair ? Quel rapport entre cette jeune femme et les six victimes retrouvées scalpées et torturées quatre années plus tôt ?
Pour Lucie Henebelle, lieutenant de police de la brigade criminelle de Lille, la soirée devait être tranquille. Elle deviendra vite le pire de ses cauchemars… Une lutte s’engage, qui fera ressurgir ses plus profonds démons.

Lucie Henebelle est déjà l'héroïne de La chambre des morts. Elle devient donc un personnage récurrent pour l'auteur, comme l'est déjà Franck Sharko dans Deuils de miel et Train d'enfer pour ange rouge. Lucie, devenue officier de police judiciaire sur Lille, vit avec ses deux filles jumelles et son terrible secret, qui la hante depuis toujours, caché dans une armoire de son appartement. Un soir, une jeune femme est retrouvée blessée et trempée par l'orage près de chez Lucie.

Cette jeune femme, Manon Moinet, a la particularité d'être amnésique ... toutes les quatre minutes environ elle oublie ce qu'il vient de se passer. Elle est condamnée à vivre dans le présent, son présent d'il y a quelques années avant de se faire agresser par le mystérieux Professeur. Pour faire simple, ce dernier a tenté d'étouffer Manon, ce qui a provoqué un manque d'oxygène pour le cerveau, d'où l'apparition de son handicap. Pour s'en sortir, la jeune femme a un N-Tech, un outil électronique lui permettant de photographier des personnes et de noter tout ce qu'elle fait. Ainsi, elle n'a plus qu'à relire ses dernières notes pour connaitre l'endroit où elle se trouve et avec qui elle est ...

Thilliez nous livre ici un très grand thriller. Entre jeux mathématiques et interactions avec le lecteur, l'auteur arrive à nous captiver et nous fait même participer à l'histoire. En effet, lors d'un chapitre, toutes les sortes de mémoire (court terme, long terme, de travail ...) sont expliquées par un neurologue qui impose quelques jeux sur ce thème à Lucie ... mais aussi au lecteur !

Dans son roman, l'écrivain va enfin nous dévoiler le lourd secret qui pèse sur la vie de Lucie. Celle-ci est mise à rude épreuve avec les différentes pistes laissées par l'assassin ... des croix sur une spirale gravée sur la tombe de Bernoulli, des centaines de décimales du nombre Pi où sont cachés des numéros de sécurité sociale des victimes ... Mais Manon est là pour l'aider car elle est très douée en Mathématiques. Malheureusement, il faut lui ré expliquer la situation plusieurs fois avant qu'elle n'oublie à nouveau.

J'ai adoré ce roman. On y apprend beaucoup de choses et on se rend compte que l'auteur s'est énormément documenté sur son sujet pour rendre son histoire crédible. J'avais juste peur, au début du roman, d'avoir trouvé qui se cachait sous le masque du Professeur ... mais Thilliez a sorti ses armes de redoutable écrivain de polar pour nous en mettre plein la vue. Jusqu'à la dernière page il ne nous laisse aucun moment de répit.

Pour lire les premières pages du roman, cliquez ici !
Ci-dessous une présentation de l'ouvrage par l'auteur :

Note : 18/20

mardi 4 mars 2008

Le festin de l'araignée

Le festin de l'araignée est un roman noir de Maud Tabachnik.

Présentation de l'éditeur :
Boulder City, 6 000 habitants, en plein Nevada. Température moyenne : 40°. Une étuve ! C'est dans ce charmant patelin que Sandra Khan, journaliste au San Francisco News, est envoyée par son rédac' chef. Plusieurs familles de touristes, en route pour Las Vegas, y ont mystérieusement disparu. La police locale, puis le FBI ont laissé tomber l'enquête. Inutile de dire que l'arrivée d'une journaliste fouineuse ne soulève pas l'enthousiasme. Tous s'emploient à décourager l'étrangère, allant jusqu'à glisser une mygale dans son lit. À Boulder, on aime le calme et les citoyens se serrent les coudes. Pendant ce temps, des milices fascistes s'exercent dans le désert...

Entre meurtre trash et personnages venus des coins les plus perdus des Etats-Unis, si le roman avait été adapté au cinéma, les spectateurs se seraient cru dans une série B provenant d'un croisement entre Wes Craven et Tobe Hooper. En effet, l'écrivain ne fait pas dans la dentelle et décrit très précisément la lame découpant la chair de la victime. Ce récit est rendu crédible car la moitié de l'ouvrage est narrée par l'assassin.

Ce dernier est membre de l'Eglise Adventiste du Septième Jour. Il est persuadé que Dieu guide chacun de ses pas et ne permet à quiconque d'aller à l'encontre de ses convictions. Certaines familles en feront les frais ... une femme n'est pas assez vêtue, un vieil homme pue ... c'est inacceptable pour lui.

L'autre partie de la narration est réalisée par Sandra Kahn, une journaliste envoyée par son journal dans un petit village situé dans la vallée de la Mort. Elle va rencontrer de nombreux problèmes pour se faire entendre et pouvoir avancer dans son enquête sur la disparition de plusieurs familles.

Le roman manque un peu de suspense car on apprend très vite qui se cache derrière ces fameuses disparitions mais l'humour et la description des personnages sont très drôles. De plus, la romancière arrive à atteindre un surprenant degré de noirceur que j'ai rarement rencontré dans un livre.

Note : 16/20