OP3 Road est un témoignage d'Hubert Picard sorti ce mois-ci aux éditions Kyklos.
Présentation de l'éditeur :
OP3 ROAD relate l’histoire vraie des GI’s de la compagnie Baker du 3-509th Airborne, qui ont occupé le camp Observation Post 3 de Karmah, en Irak, de janvier à juin 2007, de ces braves qui en ont marre d’être pris pour des maniaco-dépressifs détruits par la guerre, des camés en décrochage, des alcoolos au cerveau lavé par la bière, des affranchis sadiques béatifiés par tonton Bush, des nègres et des chicanos en échec scolaire, illettrés et exclus, ne sachant que faire de leur peau et qu’on imagine sans autre perspective de vie que l’armée sinon une existence aussi terne qu’un parking souterrain.
Non, l’Irak n’est pas le Vietnam. Ici, ni fumette ni souk de fantasmes barbares et d’hallucinations. Ici, les « chiens de guerre » n’ont pas besoin de ça pour jouer les dieux ou les démons, voir le goût de la victoire dans la bouche et prendre en main leur destin.
Non, l’Irak n’est pas le Vietnam. Ici, ni fumette ni souk de fantasmes barbares et d’hallucinations. Ici, les « chiens de guerre » n’ont pas besoin de ça pour jouer les dieux ou les démons, voir le goût de la victoire dans la bouche et prendre en main leur destin.
En tant que reporter de guerre, Hubert Picard a eu le privilège d’être le seul civil à partager la vie de ces soldats. Aucun autre journaliste, aucun « officiel » ne s’est jamais rendu à Karmah en raison des dangers encourus.
OP3 Road, c'est l'histoire d'une guerre sans super-héros. L'histoire d'une guerre où les fanatiques ne connaissent pas la pitié et où les soldats peuvent avoir peur. Ce n'est pas une histoire qui se termine bien, ce n'est même pas une histoire qui se termine. OP3 Road transpire de vérité et se veut d'être fidèle à la réalité.
L'auteur, Hubert Picard, est un journaliste de guerre et témoigne aujourd'hui, à travers cet ouvrage, de ce qu'il a pu voir en Irak dans le camp OP3 de Karmah. Pour exprimer au mieux ce qu'il a pu voir et ressentir, il utilise un style brusque, direct, qui nous plonge dès le départ dans l'ambiance de la guerre en Irak.
Ce qui m'a marqué le plus c'est cette claustrophobie que peuvent ressentir les soldats américains. Ils ne peuvent se fier à personne. Ni à l'extérieur du camp où sévissent les insurgés, ni même à l'intérieur avec des interprètes qui puent la trahison à plein nez. Même la police irakienne parait douteuse et dangereuse. Et tout cela sans compter sur une administration américaine qui empêchent de travailler correctement. De quoi péter les plombs assez rapidement.
Certaines scènes sont très vivantes et angoissent vite le lecteur. Il est très facile de se projeter dans certaines d'entre elles et de vivre aux côtés des soldats et du journaliste les évènements effrayants et sombres de certains passages du récit. Il est également intéressant de savoir comment la population vit ou tente de vivre durant cette période de guerre.
La guerre vue de l'intérieur. OP3 Road est un témoignage poignant dans lequel l'auteur s'intéresse tout autant aux acteurs qu'à la scène. Hubert Picard s'est attaché à ces frères d'arme qui sont parfois bien jeunes et qui, comme tout être humain, éprouvent de la peur. L'auteur en profite pour dénoncer un journalisme de désinformation ou de banalisation et permet de se faire une toute autre opinion de la guerre avec son lot d'horreur et d'épisodes étranges.
L'auteur, Hubert Picard, est un journaliste de guerre et témoigne aujourd'hui, à travers cet ouvrage, de ce qu'il a pu voir en Irak dans le camp OP3 de Karmah. Pour exprimer au mieux ce qu'il a pu voir et ressentir, il utilise un style brusque, direct, qui nous plonge dès le départ dans l'ambiance de la guerre en Irak.
Ce qui m'a marqué le plus c'est cette claustrophobie que peuvent ressentir les soldats américains. Ils ne peuvent se fier à personne. Ni à l'extérieur du camp où sévissent les insurgés, ni même à l'intérieur avec des interprètes qui puent la trahison à plein nez. Même la police irakienne parait douteuse et dangereuse. Et tout cela sans compter sur une administration américaine qui empêchent de travailler correctement. De quoi péter les plombs assez rapidement.
Certaines scènes sont très vivantes et angoissent vite le lecteur. Il est très facile de se projeter dans certaines d'entre elles et de vivre aux côtés des soldats et du journaliste les évènements effrayants et sombres de certains passages du récit. Il est également intéressant de savoir comment la population vit ou tente de vivre durant cette période de guerre.
La guerre vue de l'intérieur. OP3 Road est un témoignage poignant dans lequel l'auteur s'intéresse tout autant aux acteurs qu'à la scène. Hubert Picard s'est attaché à ces frères d'arme qui sont parfois bien jeunes et qui, comme tout être humain, éprouvent de la peur. L'auteur en profite pour dénoncer un journalisme de désinformation ou de banalisation et permet de se faire une toute autre opinion de la guerre avec son lot d'horreur et d'épisodes étranges.