Meurtre à la carte est un roman de Franck McAuliffe paru dans la collection Série Noire.
Présentation de l'éditeur :
Augustus Mandrell, franche crapule aux multiples visages, est une entreprise sérieuse et fort rentable à lui tout seul. Afin de convoyer vers les Amériques un général nazi, criminel de guerre, Mandrell dupe, met sur pied des projets insensés, voire même liquide discrètement et avec beaucoup de désinvolture ceux qui s'opposent à son dessein. Dieu sait s'ils sont nombreux. Un culot monstre...
L'histoire est divisée en deux parties : "L'affaire du touriste allemand" et "L'affaire du volcan Hawaiien". Augustus Mandrell, tueur sur commande, est le narrateur de ce récit. Du fait qu'il se cache sans cesse derrière un costume, même le lecteur a du mal à percevoir les traits de caractère du personnage ... celui-ci n'est pas assez exploité car on n'apprend quasiment rien sur sa vraie vie et son passé. Ceci est surement dû au fait qu'il ne s'agit pas du premier roman racontant les aventures d'Augustus.
Dans la première partie, Augustus attend, en Irlande et en compagnie de plusieurs autres personnes, l'arrivée en parachute d'un général allemand fuyant son pays. Ce dernier, sosie d'Hitler, est tué dès son arrivée sur le sol irlandais par le personnage principal ... soit disant pour un contrat passé avec un juif. Mais Augustus dit-il vraiment la vérité ? Non, par la suite on apprend que le véritable client d'Augustus est le fameux général ... ils ont fait croire à une fausse mort de ce dernier pour qu'il puisse s'échapper.
Dans la seconde partie, on retrouve Augustus, en compagnie d'un français, aussi présent lors de la première partie. Ce dernier se fait appeler Marcel le Nabot pour sa petite taille. Ils retrouvent le général et Gretel, une allemande, pour essayer de s'échapper clandestinement à bord du bateau américain : le Haleakala, qui tient son nom d'un volcan hawaïen. Cette partie est plus longue et ennuyeuse que la première mais les situations cocasses se succèdent et le talentueux Augustus, professionnel dans l'art de mentir, joue de ces circonstances pour embobiner l'équipage.
Pendant tout le récit, l'auteur fait référence à des faits réels qui se sont passés soit pendant la seconde guerre mondiale, soit juste après, lors de la fuite des nazis vers l'Amérique du sud. McAuliffe dissimule également dans son roman des fragments de vie de Jesse James. En effet, le héros découvre à deux reprises des vieilles lettres du dix neuvième siècle concernant des échanges entre amis ou membre de la famille du célèbre hors-la-loi. Le lecteur peut alors se délecter de ces passages en apprenant comment Bob Ford a tué Jesse James, car il s'agit, selon moi, des bribes les plus intéressantes du roman.
Note : 13/20
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