jeudi 11 décembre 2008

Miserere

Miserere est le nouveau roman de Jean-Christophe Grangé, l'auteur de célèbres romans - dont certains ont été adaptés au cinéma - tels que Les rivières pourpres, Le concile de Pierre ou encore L'empire des loups.

Présentation de l'éditeur :
Ce sont des enfants.
Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits.
Aucune ombre.
Aucune inclusion.
Aucune faille.

Mais leur pureté est celle du Mal.

Le nouveau thriller de Jean-Christophe Grangé réunit deux enquêteurs totalement opposés : Lionel Kasdan, commandant de la brigade criminelle à la retraite et d'origine arménienne, et Cédric Volokine, jeune flic d'origine russe et accessoirement voyou travaillant à la brigade de protection des mineurs.

Et ils avançaient, tous les deux, dans un vide éternel.

Des anges démoniaques qui œuvrent pour le châtiment et le pardon ... Des enfants aux voies d'anges mêlés à de sordides meurtres et terrifiantes tortures ... D'opposition à oxymore, Miserere est une œuvre musicale et un roman contrasté où les notes les plus hautes font tomber les corps au plus bas de l'enfer. Grangé fait rimer Ange avec Démon, Péché avec Pureté et Torture avec Délice.

Cette voix qui l'avait bouleversé et qui avait attiré, comme un aimant, à la surface de sa conscience, ses blessures les plus sensibles.

L'auteur maîtrise son sujet avec perfection et dénonce, par le biais d'une documentation très pointue, les ravages et l'héritage qu'ont laissé derrière elles certaines guerres. En plus de cela, ses personnages sont soigneusement travaillés. Leur passé nous touche. On tremble avec eux. Et on s'inquiète pour eux.

Les enfants ne sont jamais coupables.

Kasdan prend part à l'enquête pour des raisons personnelles. Un meurtre a été commis dans l'église arménienne où il se rend régulièrement. Les vieux réflexes du flic ressurgissent et c'est ainsi qu'une enquête parallèle voit le jour. Accompagné d'un jeune flic drogué et terrassé par un passé qui ne cesse de le torturer, les deux compères doivent user de leur flair pour suivre la bonne piste ... fanatique religieux ? Tueur en série ? Piste politique ? Les indices se multiplient mais ne paraissent pas s'assembler. D'autant plus que la technique utilisée pour assassiner est très particulière ... et surtout inconnue.

C'est de l'utopie. C'est pour ça que c'est réel.

A aucun moment je n'ai lâché l'histoire. L'auteur a une écriture terriblement agréable et un soucis du détail impressionnant. Miserere est un fabuleux voyage à travers différents pays d'où les personnages et le lecteur ne sortent pas indemnes. Mon premier Grangé ne restera pas le dernier.

Note : 18/20

2 commentaires:

Mic a dit…

Salut Mika,

Je viens de terminer la lecture de "miserere" et j'ai beaucoup aimé les 3/4 du bouquin (notamment la relation professionnelle Kasdan/Volokine : poignante). En revanche, la fin m'a posé quelques problèmes, je la trouve bâclée, surtout mal pensée et mal travaillée. En effet, les travaux sur "Le cri qui tue", je n'ai pas marché, et puis Goetz après 30 ans de fidélité à la secte, aurait des états d'âmes, une sorte de prise de conscience tardive,pas très crédible. Malgré cela, je trouve ce roman bien écrit et passionnant à lire, mais ne dit-on pas qu'un bon roman se juge à sa fin. Joyeux Noël Mika, à bientôt MIC.

MiKa ... a dit…

Salut !
Oui la relation Kasdan/Volokine est très efficace en effet.
Tu n'es pas le seul apparemment à avoir été déçu par la fin de ce roman, de mémoire elle ne m'a pas dérangé même si je ne me souviens pas avoir été scotché en refermant le livre.
C'est vrai que quand une fin est bâclée ou ne nous fait pas vibrer, on a tendance à être déçu par le roman en entier. Ça m'arrive parfois et c'est vraiment dommage. :-(
Joyeux noël à toi aussi !