Des chiffres et des litres est un roman de Richard Santaki, l'auteur de Les anges s'habillent en caillera qui m'avait déjà bien plu.
Présentation de l'éditeur :
Hachim, jeune ado de dix sept ans,
brillant, passionné de culture hip hop, il se destine à une carrière de
journaliste spécialisé. Pourtant les logiques de quartier, sa situation
familiale et son admiration pour Houssine, caïd de Saint Denis et figure
paternelle, lui feront embrasser une autre voie. Dans les pas de son
mentor, il se rendra compte, trop tard, qu’il n’est pas taillé pour ça.
Des Chiffres Et Des Litres est un roman poignant d’une destinée
déraillée qui nous plonge dans le Saint Denis en ébullition de 1998.
Tandis que Zidane et les bleus font rêver les français, l’argent fait
tourner la tête des jeunes ambitieux : caids, soldats, flics ripoux,
trahisons, règlements de compte, bizz, prison, combats de chiens. Il
faut être le plus malin pour rester en vie !
Pendant que la coupe du monde s'installe en France en 1998, que les jeunes rêvent de victoires tout en continuant leurs deals, le destin tragique des jeunes des cités, lui, n'évolue pas. Richard Santaki s'installe encore un peu plus, avec ce roman, comme l'auteur de référence des polars de cités.
Des chiffres et des litres décrit la fatalité que réserve la vie à Hachim et ses amis. On les regarde grandir, s'amuser et rentrer peu à peu dans un univers violent duquel il est presque impossible d'en sortir.
A Saint Denis, on assiste à une véritable guerre des gangs qui s'installe petit à petit avec des jeunes façon 'Tony Montana' qui veulent grandir parfois trop vite ou qui ont la gâchette un peu trop facile. Mais vaut mieux pour eux de ne pas louper leur cible car celle-ci sait toujours se venger avec la même animosité.
Des liens naissent tandis que d'autres se déchirent. Bien souvent les liens familiaux se cassent face à la sensation de puissance qu'apporte le trafic. Certains espoirs s'évaporent à chaque mauvaise porte ouverte. Ainsi va la vie dans ce Saint Denis dépeint par l'auteur.
Le 'bizz' devient une véritable administration, un important réseau dont la gestion ne peut se faire par des excités et autres sanguins. C'est tellement réfléchi que ça en devient impressionnant et seules les bonnes têtes pensantes arrivent à s'organiser et à tenir toute la chaîne en évitant les encombres.
Regarder les flics tomber également dans les différents trafics rappelle que les quartiers difficiles avec leurs gangsters amateurs ou professionnels sont bel et bien en France, près de nous, autour de nous, et qu'il est impossible de le nier.
Mais l'auteur peint également des personnages sensibles, respectueux et honnêtes. Des gens parfois trop influençables et d'autres qui se battent contre toute cette douleur qu'apporte le trafic.
Des chiffres et des litres décrit la fatalité que réserve la vie à Hachim et ses amis. On les regarde grandir, s'amuser et rentrer peu à peu dans un univers violent duquel il est presque impossible d'en sortir.
A Saint Denis, on assiste à une véritable guerre des gangs qui s'installe petit à petit avec des jeunes façon 'Tony Montana' qui veulent grandir parfois trop vite ou qui ont la gâchette un peu trop facile. Mais vaut mieux pour eux de ne pas louper leur cible car celle-ci sait toujours se venger avec la même animosité.
Des liens naissent tandis que d'autres se déchirent. Bien souvent les liens familiaux se cassent face à la sensation de puissance qu'apporte le trafic. Certains espoirs s'évaporent à chaque mauvaise porte ouverte. Ainsi va la vie dans ce Saint Denis dépeint par l'auteur.
Le 'bizz' devient une véritable administration, un important réseau dont la gestion ne peut se faire par des excités et autres sanguins. C'est tellement réfléchi que ça en devient impressionnant et seules les bonnes têtes pensantes arrivent à s'organiser et à tenir toute la chaîne en évitant les encombres.
Regarder les flics tomber également dans les différents trafics rappelle que les quartiers difficiles avec leurs gangsters amateurs ou professionnels sont bel et bien en France, près de nous, autour de nous, et qu'il est impossible de le nier.
Mais l'auteur peint également des personnages sensibles, respectueux et honnêtes. Des gens parfois trop influençables et d'autres qui se battent contre toute cette douleur qu'apporte le trafic.
Richard Santaki signe là un roman très prenant et touchant où le hip-hop prend une part importante dans la vie des personnages et où le rap donne le ton à chaque page.
A ne pas louper, son nouveau roman Flic ou caillera (sorti en Mars 2013) !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire