Reflex est un roman de Maud Mayeras paru en octobre 2013 aux éditions Anne Carrière.
Présentation de l'éditeur :
« Chaque fois, le même phrasé trivial au bout du fil, les mêmes gorges calcinées, gavées de fumée jusqu’aux lèvres. Et, chaque fois, cette même question : Tu es disponible, Iris ? Je suis toujours disponible. »
Iris, photographe de l’Identité judiciaire, shoote comme d’autres boivent, pour adoucir la douleur. Pour oublier la mort de son fils, Swan, sauvagement assassiné onze ans auparavant.
Henry Witkin, fruit d’une lignée chaotique de filles mères, tue pour le besoin de se vautrer dans la chaleur des chairs. Il écorche ses victimes avec soin et collectionne leurs odeurs comme des trophées.
Lorsque la canicule assèche la ville, lorsqu’elle détrempe les corps et échauffe les esprits, alors les monstres se révèlent. Ce n’est que lorsqu’il est pris au piège que le Mal dévoile ses canines. Une histoire de cœurs étranglés, de mères aux crocs luisants, de prédateurs affamés.
Maud Mayeras est l'auteur d'Hématome, un premier roman très réussie qui avait été un coup de cœur pour moi lorsque je l'avais lu il y a déjà huit ans. J'ai profité de la sortie de Lux (paru aux mêmes éditions en octobre 2016) pour me procurer Reflex que je m'étais pourtant juré de lire à sa sortie ... Mieux vaut tard que jamais et grand bien m'en a pris puisque que son deuxième roman est totalement réussi.
Reflex nous plonge dans la détresse d'une mère qui a perdu son petit garçon. Celui-ci, avant d'être sauvagement assassiné, a été kidnappé dans son propre jardin alors que sa mère était dans la maison. Iris n'arrive pas à faire le deuil et son métier de photographe à l'identité judiciaire n'aide pas.
En parallèle, nous apprenons l'histoire d'Henry Witkin. L'auteur insiste bien sur le passé de sa mère et de sa grand-mère. On assiste d'ailleurs à de belles et tristes histoires qui nous expliquent le dur passé d'Henry. Pour mieux le comprendre, tenter de comprendre ses horribles actes car la nature humaine est bien complexe et ce genre de comportement n'est pas arrivé par hasard.
Le lien entre les deux histoires paraît bien simple, et pourtant ce n'est pas le cas. L'auteur réalise un tour de force en assouvissant petit à petit la soif du lecteur. Les théories se multiplient au fil de l'histoire mais la dernière partie va tout simplement les anéantir jusqu'au final époustouflant ... et terrifiant.
J'ai pris mon pied en dévorant ce roman. Maud Mayeras sait donnait vie à ses personnages, elle sait nous tromper en beauté, elle nous captive et nous tient à la gorge sans jamais nous lâcher. Elle sait décrire le Mal et la détresse. Reflex est l'une de mes meilleures lectures de l'année. Une histoire incroyable que l'on n'est pas prêt d'oublier ... Merci Maud !
Reflex nous plonge dans la détresse d'une mère qui a perdu son petit garçon. Celui-ci, avant d'être sauvagement assassiné, a été kidnappé dans son propre jardin alors que sa mère était dans la maison. Iris n'arrive pas à faire le deuil et son métier de photographe à l'identité judiciaire n'aide pas.
En parallèle, nous apprenons l'histoire d'Henry Witkin. L'auteur insiste bien sur le passé de sa mère et de sa grand-mère. On assiste d'ailleurs à de belles et tristes histoires qui nous expliquent le dur passé d'Henry. Pour mieux le comprendre, tenter de comprendre ses horribles actes car la nature humaine est bien complexe et ce genre de comportement n'est pas arrivé par hasard.
Le lien entre les deux histoires paraît bien simple, et pourtant ce n'est pas le cas. L'auteur réalise un tour de force en assouvissant petit à petit la soif du lecteur. Les théories se multiplient au fil de l'histoire mais la dernière partie va tout simplement les anéantir jusqu'au final époustouflant ... et terrifiant.
J'ai pris mon pied en dévorant ce roman. Maud Mayeras sait donnait vie à ses personnages, elle sait nous tromper en beauté, elle nous captive et nous tient à la gorge sans jamais nous lâcher. Elle sait décrire le Mal et la détresse. Reflex est l'une de mes meilleures lectures de l'année. Une histoire incroyable que l'on n'est pas prêt d'oublier ... Merci Maud !
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