L'âme du mal est le premier opus de la Trilogie du Mal de Maxime Chattam.
Présentation de l'éditeur :
Pas plus que sa jeune acolyte, l'inspecteur profileur Brolin ne pense que les sérial killers reviennent d'outre-tombe. Fût-il le monstrueux bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper avec précision. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit, identique : un même rituel horrible. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d'une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ?
Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu'on lui a enseigné. S'immerger complètement dans la psychologie d'un monstre, le comprendre afin de le cerner et de prévoir ses crimes, devenir un monstre soi-même, tels sont les moindres risques de son métier. On dit au FBI qu'il s'en faudrait d'un rien pour qu'un bon profileur aille rejoindre la galerie de ses pires clients. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?
Joshua Brolin est un inspecteur de Police spécialisé dans le profiling. Après avoir travaillé quelques temps au FBI, il décide de quitter la paperasse pour s'orienter vers le terrain. Il rejoint donc un commissariat de Portland.
L'inspecteur Brolin est sur les trousses d'un tueur en série; Leland Beaumont ou aussi surnommé Le Bourreau de Portland pour ses meurtres atroces. Juliette a failli en payer les frais d'ailleurs ... Il s'en est fallu de peu pour qu'elle se fasse trancher le corps par ce psychopathe. Heureusement, Joshua est arrivé à temps et a tué ce dernier d'une balle dans la tête.
Un an après. Juliette reprend contact avec le jeune inspecteur. Des meurtres sont commis en utilisant l'horrible rituel de Leland Beaumont : de l'acide sur le visage et des membres découpés. Pourquoi ? Que cache le visage des victimes ? Pourquoi certaines victimes se voient séparées de leurs bras, et d'autres de leurs jambes ? Et surtout, pourquoi uniquement des femmes ?
Ces meurtres ont-ils des connotations sexuelles ? Un rituel satanique ? Tout porte à croire que le "nouveau" tueur est un spécialiste des ouvrages ésotériques et qu'il suit le cheminement de l'histoire de La Divine Comédie de Dante Alighieri. Les policiers et la jeune étudiante en psychologie, Juliette, vont devoir faire preuve de patience pour que le tueur commette une erreur ... s'il en commet une. Tout est précis et calculé dans ces rituels. A t-on affaire à un seul tueur ou à toute une secte satanique ?
Maxime Chattam a fait des études de criminologie. C'est ce qui va apporter au roman ce côté très précis, très documenté. Mais l'auteur va un peu loin et ne cesse de nous bombarder d'explications et de définitions, si bien que le roman, pourtant rythmé, souffre à mon goût de quelques longueurs parfois inutiles. Néanmoins, l'écrivain nous prépare une terrible intrigue qu'il dénoue peu à peu en expédiant le lecteur sur de fausses pistes. J'ai aussi ressenti que Maxime avait de nombreuses références aussi bien littéraires que filmiques comme Se7en, Hannibal, Lovecraft ou encore les vieux films d'horreur qui ont hanté notre enfance ...
Note : 15/20
2 commentaires:
Salut Mika,
Premier roman lu de Maxime Chattam, j'ai passé un agréable moment avec "l'âme du mal". Je pense que le principal talent de l'auteur, c'est une écriture très imagée, il sait capter rapidement l'attention du lecteur. Il l'entraîne systématiquement dans un milieu éprouvant, mystérieux et sanglant et çà plait.
Bien sûr, on est loin d'un Thomas Harris ou même d'un Grangé, des auteurs qui livrent aux lecteurs des histoires solides aux constructions très travaillées. Je viens de terminer "le vol des cigognes" qui m'a littéralement bluffé, un écrivain d'une autre dimension. Pourtant,je continuerai à lire Chattam, car c'est la garantie d'un bon moment de détente, en espérant que dans le prochain, l'intrigue soit un peu plus travaillée. Ton commentaire reflète parfaitement ce que j'en pense.
Bravo pour ton blog, je vais m'y plonger dans les prochains jours. A bientôt!
Salut et merci pour ton commentaire !
Ça fait longtemps que je n'ai pas lu Chattam, il faudrait que je m'y remette. C'est vrai qu'il a un style très cinématographique et plaisant à lire.
A bientôt.
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