Présentation de l'éditeur :
Croconest est un hôtel quatre étoiles pour touristes, entouré de forêt vierge. Luxe, sable, piscine et volupté. Au bord de la jungle australienne, tout en haut à droite, en face le la barrière de corail. La première ville est à une centaine de kilomètres.
Quand l'ouragan s'abat sur la région, ils ne sont qu'une quinzaine de touristes enfermés dans les bâtiments secoués par la tempête. La nature se déchaîne comme si elle voulait engloutir cette construction incongrue. La seule route est coupée, ils n'ont aucun moyen de s'échapper. Et il y a les crocodiles, les méduses tueuses, les serpents, les rivières en crue et les arbres qui s'y abattent. C'est alors qu'on découvre les premiers cadavres…
Quand l'ouragan s'abat sur la région, ils ne sont qu'une quinzaine de touristes enfermés dans les bâtiments secoués par la tempête. La nature se déchaîne comme si elle voulait engloutir cette construction incongrue. La seule route est coupée, ils n'ont aucun moyen de s'échapper. Et il y a les crocodiles, les méduses tueuses, les serpents, les rivières en crue et les arbres qui s'y abattent. C'est alors qu'on découvre les premiers cadavres…
J'ai eu cette sensation rare et étrange de ne pas savoir quoi penser du roman. Je n'ai pas détesté mais je n'ai vraiment pas aimé non plus. La plume d'Hervé Claude est sans défaut bien qu'elle semble plus adaptée à d'autres genres littéraires qu'au polar. Bien trop calme, trop posé pour être fou.
Avec Riches, cruels et fardés, l'auteur nous propose une sorte de western gay à la sauce australienne. Croconest est un hôtel perdu au bout du monde, quelque part en Australie. Le nom de l'hôtel annonce déjà avec humour que le danger peut venir de l'eau ; les crocodiles. Et comme si ça ne suffisait pas, une catastrophe naturelle, un ouragan, se prépare ... Mais la plus grande menace vient de l'intérieur du complexe hôtelier ... un mystérieux meurtrier se cache parmi tous les vacanciers qui tombent les uns après les autres sous ses griffes.
L'originalité du roman se révèle être la narration. Usant de la première personne du singulier, l'auteur fait parler les différents témoins de l'histoire. Il se place alors comme un commissaire de police et fait de nous les jurés pour déterminer qui est le coupable de ces meurtres.
Bien que le roman soit court, la forme est un peu pompeuse. Hervé Claude se complique un peu trop en multipliant les personnages et leurs histoires personnelles. Il n'arrive pas à surprendre son lecteur ni à le captiver tout au long du roman. Une déception me concernant.
2 commentaires:
Bonjour Mika,
je me rappelle très bien avoir lu ce roman, il y a déjà quelques années. Et je me souviens avoir été très déçu par la prose de Hervé Claude. Partageant sa vie entre la France et l'Australie, Claude est un militant de la cause gay, et tente de la défendre à travers ses livres. Malheureusement, je trouve que ses romans ne parviennent pas atteindre ce but... Il n'arrive pas à immerger complètement son lecteur dans cet univers. Hervé Claude n'est pas un conteur et c'est cela qui fait défaut dans ses romans, le manque de clarté et d'informations concernant les ambiances qu'il tente de décrire. Mon avis est bien entendu purement personnel ... A bientôt, Mika.
Bonjour Mic et merci pour ton avis bien argumenté. Il reflète tout à fait ce que j'ai pensé du roman.
Je pense que je ne lirais pas les autres romans d'Hervé Claude s'ils sont tous du même acabit.
A bientôt !
Enregistrer un commentaire