Les anges s'habillent en caillera est le second roman de Rachid Santaki mais également le premier roman de la collection Le Syndikat aux éditions Moisson Rouge.
Présentation de l'éditeur :
Ilyès, dit le Marseillais, sort de prison. Il vient de purger une peine de 18 mois à la maison d’arrêt de Villepinte pour vol à la ruse. Il veut reprendre les affaires, mais il doit d’abord s’occuper de la balance qui l’a envoyé à l’ombre : un ex-poto empêtré dans des histoires de drogue, une petite poukave qui taffe avec les flics.
Les Anges s’habillent en Caillera s’inspire de la vie du Marseillais, escroc de Saint-Denis, peut-être le voleur de carte bancaire le plus doué de sa génération, devenu à 23 ans une légende en région parisienne. Sa route va croiser celle de Stéphane, un flic corrompu de la police judiciaire, manipulateur, violent et déterminé. Leurs histoires parallèles nous plongent dans l’univers de Saint-Denis, ville-personnage, avec sa galerie de anges (verlan de gens).
Les Anges s’habillent en Caillera s’inspire de la vie du Marseillais, escroc de Saint-Denis, peut-être le voleur de carte bancaire le plus doué de sa génération, devenu à 23 ans une légende en région parisienne. Sa route va croiser celle de Stéphane, un flic corrompu de la police judiciaire, manipulateur, violent et déterminé. Leurs histoires parallèles nous plongent dans l’univers de Saint-Denis, ville-personnage, avec sa galerie de anges (verlan de gens).
Le polar urbain refait son apparition avec cette nouvelle collection initiée par Rachid Santaki. C'est un retour en force du genre avec Les anges s'habillent en caillera. En effet, l'auteur manie le genre avec brio. Il incorpore l'univers policier aux cités sans jamais chuter une seule fois. Il évite les clichés des deux côtés et nous offre un roman sans faille.
La grande originalité pour nous intégrer à son histoire est l'utilisation du langage de rue, le verlan. Les phrases n'en perdent pourtant pas leur subtilité narrative et facilitent même notre insertion dans le roman. Entouré de voleurs, de racailles et de dealers, le lecteur suit Ilyès, le petit bandit qui va devenir un grand à la manière d'un Tony Montana dans Scarface.
Si le lecteur se sent mal à l'aise par les divers trafics, absolument réalistes en passant, il ne peut même pas se retourner sur la police pour s'assurer un peu de tranquillité et de réconfort. Les flics ripoux veulent régner sur le monde de la drogue et sont moteurs de nombreuses tensions suite à des délations forcées.
Les anges s'habillent en caillera est un excellent roman noir. Agréable à lire et fort en intensité, il devrait faire beaucoup parler de lui. J'attends la suite de la série avec impatience, ça a été un véritable coup de cœur.
La grande originalité pour nous intégrer à son histoire est l'utilisation du langage de rue, le verlan. Les phrases n'en perdent pourtant pas leur subtilité narrative et facilitent même notre insertion dans le roman. Entouré de voleurs, de racailles et de dealers, le lecteur suit Ilyès, le petit bandit qui va devenir un grand à la manière d'un Tony Montana dans Scarface.
Elle me donne son sac, le visage décomposé par la frousse. La peur se propage en elle : son corps se ramollit, ses yeux s'écarquillent, elle est tétanisée. Son parfum fruité s'est évaporé pour laisser place à l'odeur de la pisse. Son pantalon est trempé entre les cuisses. Je fouille son sac.
Si le lecteur se sent mal à l'aise par les divers trafics, absolument réalistes en passant, il ne peut même pas se retourner sur la police pour s'assurer un peu de tranquillité et de réconfort. Les flics ripoux veulent régner sur le monde de la drogue et sont moteurs de nombreuses tensions suite à des délations forcées.
Les anges s'habillent en caillera est un excellent roman noir. Agréable à lire et fort en intensité, il devrait faire beaucoup parler de lui. J'attends la suite de la série avec impatience, ça a été un véritable coup de cœur.
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