Présentation de l'éditeur :
Des passagers décèdent de mort pas tout à fait « naturelle » à bord du TGV Paris-Londres. Un homme est kidnappé dans une clinique de thérapie génique près de Genève. Un virus inconnu cause une épidémie de cécité à Anvers. Les Militantes d'une ONG lancent une campagne de presse qui s'achève par une sanglante tuerie dans un hôtel de Londres.
Quelqu'un découvre qu'il existe un lien entre cette série d'événements. Il se nomme Richard Meyer. Il est agent de renseignement pour le compte d'une officine privée et sa mission consiste à retrouver Humbert Katz, un patient dont on a perdu la trace quelques mois plus tôt.
Prise dans le tourbillon d'une guerre sans merci entre sociétés transnationales, son enquête se transforme en un périple forcené à travers l'Europe au sein d'un univers dont le burlesque apparent a du mal à dissimuler l'impitoyable violence.
On retrouve dans ce roman à l'architecture maîtrisée et à l'humour caustique plusieurs personnages de l'Hypothèse de katz du même auteur paru initialement aux éditions Denoël.
Rendre aveugle les professionnels du diamant, c'est la marque d'une sanction volontaire. C'est à Anvers que ces diamantaires subissent la fureur de ce virus châtieur, car Anvers est la capitale mondiale du diamant. Alors que l'épidémie se propage, un homme développe des anticorps contre le virus. Commence alors une guerre sans merci entre multinationales dont il est l'objet central.
Richard Meyer, personnage très charismatique dont on prend un véritable plaisir à suivre les pas, part à la recherche de cet homme qui a été enlevé. En parallèle, il tente d'enquêter sur le meurtre étrange de son ami qu'il surnomme Gro survenu dans le TGV Paris-Londres.
Ces "bionistes", "transhumanistes", "posthumanistes", "cyberphiles", quel que soit le nom qu'on leur donne, sont tous de dangereux charlatans.
Sous ses airs de roman d'espionnage et de scénario d'action, Mortelle Hôtesse cache une véritable âme littéraire. Pourvu d'un style appliqué, le roman est agréable à lire et ce, même malgré quelques longueurs. Les intrigues ont beau se multiplier, l'idée principale du roman reste intègre. Quel message peut-on décrypter derrière ce virus ? Ce virus au goût du sang qui reste collé à la surface du joyau tant convoité par tout le monde.
Mortelle Hôtesse étonne par son intelligence et l'efficacité de sa plume. Le pitch de départ et son titre ne m'emballaient pas tant que ça mais j'ai été surpris par cette capacité à analyser et à nous laisser réfléchir sur des thèmes brulants et majeurs pour notre société. Malgré quelques légères imperfections à mon goût personnel, le texte de Bernard Pasobrola se trouve être une belle réussite.
2 commentaires:
Bonjour Mika, je suis totalement d'accord avec toi, quelques longueurs mais un sujet intelligent traité avec passion et une très belle écriture. Et puis, c'est le retour de Rail Noir ! A +
Eh oui, le retour de Rail Noir ! Une très bonne nouvelle ça !
A bientôt
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