mercredi 13 juillet 2011

Maelström

Maelström est un thriller de Stéphane Marchand.

Présentation de l'éditeur :
"Je suis venu vous dire que vous allez mourir. Signé : le Maestro." Cette inscription tracée en lettres de sang sur le mur de son salon bouleverse Harold Irving, un écrivain dont la vie part en lambeaux. S´engage alors un terrifiant jeu de massacre orchestré par le Maestro. Pris au piège de ce tueur machiavélique et sans limites, Harold va s´unir à Dexter Borden, un flic du FBI, et Franny Chopman, un médecin légiste, pour tenter d´enrayer la mécanique d´une implacable vengeance. Mais comment échapper à un monstre qui a tout prévu, tout planifié, anticipé la moindre de vos réactions ? Entre Dexter et Californication, Maelström vous entraîne de San Francisco à Philadelphie dans ses courants irrésistibles. 

La mode littéraire est clairement au thriller à l'américaine, façon blockbuster, préférant miser sur l'amas de clichés cinématographiques que sur la qualité. Qualité de la narration mais également de l'écriture, le vocabulaire riche et ingénieux laisse de plus en plus sa place à des onomatopées en tout genre et à des raccourcis de phrases bien maigres.
Maelström n'échappe malheureusement pas à cette mode et plonge en plein centre d'un bassin de stéréotypes propres au thriller. Cliché après cliché, l'histoire n'en finit pas de détromper son lecteur. L'absence de surprise est étonnante car l'idée de base était pourtant digne d'un bon sujet de thriller. Stéphane Marchand veut en faire trop, il amplifie la vengeance du fameux Maestro et tombe bien trop souvent dans le ridicule.

Malgré une narration assez pauvre et des idées surfaites, on trouve quelques passages intéressants qui sortent du lot. Néanmoins ils restent gâchés par une envie explosive d'intensifier le suspense et l'action qui rendent pourtant le récit bien peu crédible et presque risible.
Dommage donc, ce nouveau thriller n'échappe pas à la règle du thriller formaté et ne fait que s'ajouter à une trop nombreuse liste d'histoires extravagantes et peu convaincantes.

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