A la verticale des enfers est un roman de Fabio M.Mitchelli et le second opus de la future trilogie des Verticales.
Présentation de l'éditeur :
Six mois après le terrible drame de la mort de Clarisse, Chris Lanzmann,
lieutenant de police à la criminelle, met fin à ses jours en se jetant
du haut des trente mètres de son immeuble.Au moment de l'impact sur le
trottoir, le jeune flic aperçoit des corps humains, flottant à quelques
mètres du sol. Il ne comprend pas la symbolique de cette vision, encore
moins la raison pour laquelle il possède toujours sa conscience...
Sohan Ordell, le flic chargé de l'enquête concernant le suicide de Chris Lanzmann, découvre alors avec l'aide du jeune médium Melvin Meideiros, que l'ex-amant de Clarisse n'avait pas les mains aussi propres qu'on le disait. Peu à peu, l'investigation les rapproche d'une effroyable affaire : les corps de plusieurs jeunes femmes sont retrouvés horriblement mutilés, dans une représentation cauchemardesque du Vitruve de Léonard de Vinci.
Sohan Ordell, le flic chargé de l'enquête concernant le suicide de Chris Lanzmann, découvre alors avec l'aide du jeune médium Melvin Meideiros, que l'ex-amant de Clarisse n'avait pas les mains aussi propres qu'on le disait. Peu à peu, l'investigation les rapproche d'une effroyable affaire : les corps de plusieurs jeunes femmes sont retrouvés horriblement mutilés, dans une représentation cauchemardesque du Vitruve de Léonard de Vinci.
Qui sont ces êtres avec lesquels Lanzmann communique ? De quoi l'ex-flic était-il coupable ? Qui est l'étrange gérant de la boutique du Papillon Noir ?
Thriller fantastique à la frontière du roman d'horreur, A la verticale des enfers est un roman qui m'est vraiment difficile à chroniquer. On peut lire ce roman de deux façons, ou disons que j'ai été partagé tout du long par deux visions différentes du roman.
D'une part on a l'intrigue policière et fantastique, des policiers qui enquêtent sur le suicide d'un lieutenant de police et sur une série de meurtres morbides sur des jeunes femmes. Le fait de découvrir la série par le second opus m'a tout de même beaucoup handicapé, notamment dans la relation qui liait le défunt lieutenant et sa maitresse Clarisse. Peu touché par cette relation, toute la partie surnaturelle ne m'a malheureusement pas ému sur ce point.
D'autre part, on a l'écriture. Une belle écriture appliquée d'où émane une sorte de poésie noire qui m'a, au final, totalement fait oublié la légèreté du scénario. Les mots sont choisis avec justesse, chaque page se délecte, la magie opère.
D'une part on a l'intrigue policière et fantastique, des policiers qui enquêtent sur le suicide d'un lieutenant de police et sur une série de meurtres morbides sur des jeunes femmes. Le fait de découvrir la série par le second opus m'a tout de même beaucoup handicapé, notamment dans la relation qui liait le défunt lieutenant et sa maitresse Clarisse. Peu touché par cette relation, toute la partie surnaturelle ne m'a malheureusement pas ému sur ce point.
D'autre part, on a l'écriture. Une belle écriture appliquée d'où émane une sorte de poésie noire qui m'a, au final, totalement fait oublié la légèreté du scénario. Les mots sont choisis avec justesse, chaque page se délecte, la magie opère.
L'art pictural qui transcendait la matière humaine, la profondeur des chairs de ses victimes.
A la verticale des enfers est un somptueux mélange de douceur et de cruauté. L'auteur réussit à décrire à la perfection un univers bien à lui, une atmosphère sombre bien particulière.
Malheureusement l'intrigue est un peu juste à mon goût. L'enquête policière se résout un peu facilement et c'est bien dommage. Mais je retiendrais principalement l'ambiance lugubre et la capacité qu'a l'auteur de décrire une scène angoissante. Une expérience à renouveler !
Malheureusement l'intrigue est un peu juste à mon goût. L'enquête policière se résout un peu facilement et c'est bien dommage. Mais je retiendrais principalement l'ambiance lugubre et la capacité qu'a l'auteur de décrire une scène angoissante. Une expérience à renouveler !
Les corps suspendus se noyèrent alors dans un voile épais. Les voix, les sons urbains, les images se diluèrent avec les corps dans un fondu au noir angoissant.
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