Paris la nuit est le premier roman de Jérémie Guez et le premier opus de ce qui devrait devenir sa trilogie parisienne.
Présentation de l'éditeur :
Abraham est un petit dealer du quartier de la Goutte d’Or. Son quotidien
: embrouilles, défonce et nuits blanches. Un jour, il décide de tenter
un gros coup avec sa bande de potes en braquant une salle de jeux
illégale.
Immersion totale dans un Paris sombre, un Paris dangereux aux rues sales et aux habitants pas très nets. Pas le Paris des touristes, cette ville lumière qui fait tant rêver mais un Paris réel, celui qui est vu et vécu chaque jour par ses habitants.
Et Abraham, l'un de ces citadins, est l'exemple même de ce pion qui se déplace calmement sur l'échiquier parisien. Avide d'argent, mais loin d'être une petite frappe ou encore une gueule de truand, il va user de sa malice pour monter un gros coup. Mais on s'en sort rarement indemne d'un coup comme celui-ci. Stress, parano, isolement, début d'une violence dont on ne soupçonnait pas l'existence ...
Paris la nuit sent l'odeur du sang versé sur les pavés d'une ruelle mal
éclairée. Paris la nuit se propage doucement dans nos veines de lecteur
nous rendant dépendant à un genre littéraire froid, dur mais magnifique ;
le roman noir urbain.
il ne doit pas voir le monstre que nous avons créé en face.
Roman extrêmement noir vous l'aurez compris, Paris la nuit se lit d'une traite tant on est happé par cette histoire, mais également par le peu de pages du roman. Entre parenthèses, il m'a beaucoup fait penser à l'excellent Braquages de Christian Roux.
L'odeur poisseuse de la vieille Paris se propage de rue en rue, les trottoirs où seuls les prostituées et leurs macros règnent en maître sont ensanglantés et la drogue, cette fourbe amie, se répand de leurs narines jusqu'au sang. Paris la nuit, ce n'est pas la ville des lumières mais la ville de tous les vices.
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