Vanity Game est un polar anglais de H. J. Hampson aux éditions Liana Levi.
Présentation de l'éditeur :
Faire la une des tabloïds peut, à la longue, devenir lassant. Des
paparazzis, «ces tordus», à tous les coins de rue. Des journalistes,
«ces serpents visqueux», prompts à annoncer la séparation d’avec votre
copine à tout moment. Des filles prêtes à vous sauter dessus…
Malheureusement, «la célébrité crée une dépendance plus forte que le
crack». C’est du moins ce que pense Beaumont Alexander, star
internationale du foot. Pour tenir, alcool et coke ne suffisent pas, il
faut même avoir recours aux anxiolytiques. Poussé à bout à l’idée d’une
énième interview, il tue malencontreusement sa petite amie, ancienne
mannequin glamour. Et ce ne sera pas le dernier de ses faux pas…
Thriller, comédie, Vanity Game est aussi un roman de mœurs et une
réflexion déjantée sur la célébrité et les médias.
Une célébrité anglaise du football mariée à une belle femme qui est une icône de la mode ... ça ne vous rappelle pas un couple très célèbre ? Les paparazzis sont omnibulés par chacun de leurs faits et gestes. Ils sont partout reçus comme des rois et se permettent parfois un peu trop ... On est dans le "star system" et qui de mieux que les Beckham pour inspirer les personnages de Beaumont et de sa femme Krystal ?
L'alcool coule à flot et la poudre se répand de narine en narine par le biais de gros billets enroulés dans les toilettes du dernier restaurant à la mode. Tout se passe à peu près normalement dans la vie des célébrités jusqu'au jour où tout dérape. Un faux pas. Un mauvais geste. Le mot de trop et tout part en vrille. Et plus on les cache et plus les malheurs se multiplient.
Angoisse. Incompréhension. Culpabilité. Manipulation. La routine de la vie de château se voit dévorer par des sentiments et des situations que Beaumont Alexander n'aurait jamais cru connaître. Et lorsque tout empire, lorsqu'il tombe au plus bas, sur qui peut-il compter ? En qui peut-il avoir confiance ?
Une histoire rondement menée, bien dans l'air du temps et qui rappelle le bon film de Michel Blanc : Grosse fatigue. C'est parfois drôle, souvent angoissant et on ne s'ennuie jamais. Vanity Game se lit très bien et mélange le polar à la comédie sans aucune fausse note. En plus les personnages sont touchants, ce qui aide vraiment l'immersion dans le roman. Petit bémol sur une fin qui arrive un peu vite à mon goût mais cela n'empêche pas l'histoire d'être vraiment agréable à lire.
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