Présentation de l'éditeur :
Bunny Munro vend produits de beauté et rêves d'espoir aux ménagères esseulées de la côté sud de l'Angleterre. Lancé à la dérive par la mort subite de sa femme et luttant pour rester en phase avec la réalité, il fait la seule chose qui lui vienne à l'esprit - prendre la route, son fils de neuf ans à ses côtés. Tandis que Bunny colporte sa marchandise et son sex-appeal, Bunny Junior attend patiemment dans la voiture, explorant le monde à travers son encyclopédie. À mesure que leur étrange odyssée approche de son épilogue, Bunny réalise que les fantômes qui l'entourent sortent de l'ombre pour venir réclamer leur dû.
Portrait sensible de la relation entre un père et son fils, Mort de Bunny Munro est un roman palpitant, plein de style et de fureur, regorgeant de cet esprit et de ce mystère que les fans reconnaîtront comme les marques de fabrique de la vision si singulière de Nick Cave.
Portrait sensible de la relation entre un père et son fils, Mort de Bunny Munro est un roman palpitant, plein de style et de fureur, regorgeant de cet esprit et de ce mystère que les fans reconnaîtront comme les marques de fabrique de la vision si singulière de Nick Cave.
Comment ne pas se laisser tenter par la tentation d'une histoire racontée par l'un des plus grands crooners à l'univers si sombre et si particulier ? A peine aperçu sur l'un des présentoirs d'une librairie que je me suis jeté dessus sans attendre. Le compositeur des Murders Ballads ne se suffit pas de la musique pour introduire et raconter ses morbides histoires parsemées de violence et de magnificence. Avec le livre comme nouveau support, Nick Cave confirme qu'il est un conteur de génie en mélangeant astucieusement le morbide à la beauté, la haine au pardon, et la perversité à l'innocence.
Deux sens contradictoires peuvent être donnés à l'image de cette superbe couverture par rapport à l'histoire racontée. Elle peut représenter Bunny, le chaud lapin complètement obsédé par les femmes, ou bien, Bunny Junior, le fils, innocent et sensible, à l'image d'un pauvre animal qui n'a rien demandé à personne. Deux représentations fortes qui s'affrontent tout au long du roman.
Après la mort de sa femme, Bunny décide de quitter son foyer et de prendre la route avec son fils dans le but de lui apprendre le métier. Hanté par ses démons passés, il semble reproduire l'image du père qu'il a tant fuit étant gosse. Bunny n'est pas prêt pour élever seul son fils, il ne connaît rien aux gosses.
Alors que la mort semble inévitable et que la grande faucheuse paraît se tenir prête à l'attraper à tout moment, Bunny va vivre une aventure unique avec un fils qu'il découvre. Celui-ci va d'ailleurs se montrer d'une grande maturité et marque un parfait contraste avec son père. Bunny Munro va apprendre ce qu'est le rôle d'un père, il va également apprendre que tromper les gens ne rend pas heureux. Bien au contraire.
C'est logiquement que nous retrouvons le sublime univers de Nick Cave dans ce texte ; un univers plus réel et déjanté que Malzieu et bien plus sarcastique que Burton, mais surtout, un univers très sombre bercé par la mélancolie et la colère d'une vie ratée. La mort y est souvent belle, colorée et d'une profonde tristesse.
L'écriture de Nick Cave est fluide et son style totalement maîtrisé. Mort de Bunny Munro est une triste ballade rythmée par le désespoir et le sex, mais c'est également un récit d'une force incroyable conçu par un maître en la matière.
Une superbe découverte !
Deux sens contradictoires peuvent être donnés à l'image de cette superbe couverture par rapport à l'histoire racontée. Elle peut représenter Bunny, le chaud lapin complètement obsédé par les femmes, ou bien, Bunny Junior, le fils, innocent et sensible, à l'image d'un pauvre animal qui n'a rien demandé à personne. Deux représentations fortes qui s'affrontent tout au long du roman.
S'il reste à ses côtés, c'est aussi qu'il n'a pas d'autre endroit où aller.
Après la mort de sa femme, Bunny décide de quitter son foyer et de prendre la route avec son fils dans le but de lui apprendre le métier. Hanté par ses démons passés, il semble reproduire l'image du père qu'il a tant fuit étant gosse. Bunny n'est pas prêt pour élever seul son fils, il ne connaît rien aux gosses.
Alors que la mort semble inévitable et que la grande faucheuse paraît se tenir prête à l'attraper à tout moment, Bunny va vivre une aventure unique avec un fils qu'il découvre. Celui-ci va d'ailleurs se montrer d'une grande maturité et marque un parfait contraste avec son père. Bunny Munro va apprendre ce qu'est le rôle d'un père, il va également apprendre que tromper les gens ne rend pas heureux. Bien au contraire.
Il croit aussi sentir, plus en profondeur, un écho de méchanceté et de malveillance qu'il sait imaginaire, ou tout du moins anticipé, mais qui implose néanmoins en lui comme une tristesse.
C'est logiquement que nous retrouvons le sublime univers de Nick Cave dans ce texte ; un univers plus réel et déjanté que Malzieu et bien plus sarcastique que Burton, mais surtout, un univers très sombre bercé par la mélancolie et la colère d'une vie ratée. La mort y est souvent belle, colorée et d'une profonde tristesse.
L'écriture de Nick Cave est fluide et son style totalement maîtrisé. Mort de Bunny Munro est une triste ballade rythmée par le désespoir et le sex, mais c'est également un récit d'une force incroyable conçu par un maître en la matière.
Une superbe découverte !
2 commentaires:
Bonjour Mika,
Suite à la suggestion de Mic, je suis venu faire un tour sur ton blogue. Nous avons le même intérêt pour le polar et heureusement, des auteurs différents.
Je reviendrai régulièrement.
Au plaisir
Bonjour Richard,
Je viens également de découvrir ton blog. Je lirai avec grand plaisir et régulièrement tes chroniques.
A bientôt.
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