jeudi 3 juillet 2008

Vengeance

Vengeance est un roman policier de Dan Simmons, l'auteur du très célèbre livre L'échiquier du mal.

Présentation de l'éditeur :
Le détective privé, Joe Kurtz, a payé pour son sens de la justice un peu trop expéditif. En sortant de prison, il est contacté par le vieux don Farino, parrain de la mafia en semi-retraite, qui le lance sur la trace de son comptable qui s'est évanoui dans la nature...
Surveillé par l'entourage de Farino, harcelé par l'inspecteur Hathaway et pourchassé par d'inquiétants tueurs, l'enquête de Kurtz ne sera pas de tout repos.
Un thriller noir et violent, un suspens haletant par l'auteur de L'Echiquier du mal.

Vengeance est le premier tome des aventures du détective Joe Kurtz. Ce dernier vient de passer douze années enfermé dans un pénitencier après le meurtre très violent du dealer Eddie Falco. Après sa sortie de prison, il décide d'ouvrir une entreprise spécialisée dans la recherche sur internet de personnes disparues de vue ... un peu comme le site Copains d'avant en France. Bien entendu, cette activité maquille le véritable business que met en place Joe, avec l'aide de son amie Arlene.

Pendant que son assistante, Arlene, monte la société, Joe rend visite au vieux Don Farino, parrain d'une mafia italienne. L'ex détective a passé du temps en taule avec un de ses fils; Stephen alias Petit H. Ce dernier avait rencardé Joe sur la mystérieuse disparition du comptable de la famille Farino. Meurtre ? Disparition ? Pacte avec la police ?

Don Farino décide d'embaucher notre héros afin qu'il retrouve la trace du disparu. Miles, l'avocat de la famille, ne partage pas l'avis de son patron et décide de faire appel à des tueurs professionnels pour se débarrasser de Joe.

Ce roman est typiquement ce qu'on peut appeler un polar américain. Le héros, ou antihéros, est un homme "sans vie", ancien flic ou ayant travaillé avec la police, il est violent et n'a aucun scrupule à tuer un individu qui lui barre la route. Certaines scènes sont très violentes et l'auteur ne lésine pas sur le nombre de cartouches tirées lors des fusillades. Des SDF, des aryens, des gangs, des mafieux ... un parfait cliché des quartiers sombres de l'Amérique. J'ai beaucoup apprécié le fait que l'auteur n'encense pas son personnage principal et le laisse évoluer en tant qu'être humain; aussi cruel et bon qu'un homme peut l'être.

Note : 17/20

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