La promesse des ténèbres est un roman de Maxime Chattam.
Présentation de l'éditeur :
New York, mégalopole de tous les possibles. De tous les excès aussi...
Brady O'Donnel, journaliste indépendant, décide de faire un reportage sur l'industrie pornographique. Il rencontre Rubis, starlette de films X, dans une ruelle sombre et sordide de New York pour l'interviewer. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est qu'en une seconde sa vie va plonger en enfer. La jeune femme se tire une balle en plein visage, après lui avoir murmuré d'étranges propos.
Se rendre à la police ? Brady panique et prend la fuite. Sa femme, Annabel, flic à Brooklyn, se voit confier l'affaire avec son collègue Jack Thayer, qui ne croit pas en la thèse du suicide.
Commence alors une course poursuite vers la vérité, une enquête qui va disséquer l'Homme dans ce qu'il a de plus primitif...
Alors que je n'avais pas été totalement convaincu par Maxime Chattam lorsque j'avais lu l'Âme du mal, je me suis tout de même laissé tenter par la lecture de La promesse des ténèbres. Pari gagné, les ténèbres de l'auteur ont tenu toutes leurs promesses et m'ont réconcilié avec son style.
Maxime Chattam place son intrigue dans l'une des villes les plus mystérieuses qui soient ; New York. Et pour renforcer la noirceur de son récit, il plonge ses personnages dans les dessous de la cité, au plus profond de l'obscurité, là où (sur)vivent des centaines de gens que l'on nomme le peuple-taupe.
En partant d'une enquête de journaliste des plus banales, Brady O'Donnel va devoir se confronter à ceux qui tirent les rênes du côté underground et violent de l'industrie pornographique. Tout ceci est sans compter que la femme de Brady, Annabel, investigue elle-aussi sur la même affaire pour le compte du département de police de New York ; le célèbre NYPD. Et lorsque tout se recoupe apparaissent d'étranges hommes vivant en marge de la société, des hommes au look de vampires et dirigés par la bassesse de leur instinct le plus primaire : la jouissance de l'âme et du corps.
C'est en usant d'une forte dose d'ultra-violence que l'auteur arrive à choquer son lecteur. Alors que certaines scènes font ressurgir la beauté de la nuit new-yorkaise si bien décrite par Herbert Lieberman dans son Nécropolis, la violence inouïe dépeinte par l'auteur lors de ce voyage vers un monde presque interdit m'a rappelé la puissance de style de Franck Thilliez avec notamment son Train d'enfer pour ange rouge.
Tout au long du roman Maxime Chattam recourt à un style très travaillé trouvant à chaque instant les bons mots pour captiver et effrayer son lecteur. Plus qu'un simple déchainement gratuit de sévices mentales et physiques, La promesse des ténèbres peut se voir comme une complainte dédiée au peuple de l'ombre, ceux qui errent dans nos rues et qui hantent nos cœurs ; les sans-abris oubliés de tous.
Maxime Chattam place son intrigue dans l'une des villes les plus mystérieuses qui soient ; New York. Et pour renforcer la noirceur de son récit, il plonge ses personnages dans les dessous de la cité, au plus profond de l'obscurité, là où (sur)vivent des centaines de gens que l'on nomme le peuple-taupe.
En partant d'une enquête de journaliste des plus banales, Brady O'Donnel va devoir se confronter à ceux qui tirent les rênes du côté underground et violent de l'industrie pornographique. Tout ceci est sans compter que la femme de Brady, Annabel, investigue elle-aussi sur la même affaire pour le compte du département de police de New York ; le célèbre NYPD. Et lorsque tout se recoupe apparaissent d'étranges hommes vivant en marge de la société, des hommes au look de vampires et dirigés par la bassesse de leur instinct le plus primaire : la jouissance de l'âme et du corps.
C'est par la violence que nous nous sommes hissés au sommet, c'est par elle que nous nous sommes structurés, elle est la pièce maîtresse de notre évolution, de notre suprématie, et maintenant on veut croire qu'on la contrôle, qu'on la maîtrise.
C'est en usant d'une forte dose d'ultra-violence que l'auteur arrive à choquer son lecteur. Alors que certaines scènes font ressurgir la beauté de la nuit new-yorkaise si bien décrite par Herbert Lieberman dans son Nécropolis, la violence inouïe dépeinte par l'auteur lors de ce voyage vers un monde presque interdit m'a rappelé la puissance de style de Franck Thilliez avec notamment son Train d'enfer pour ange rouge.
Tout au long du roman Maxime Chattam recourt à un style très travaillé trouvant à chaque instant les bons mots pour captiver et effrayer son lecteur. Plus qu'un simple déchainement gratuit de sévices mentales et physiques, La promesse des ténèbres peut se voir comme une complainte dédiée au peuple de l'ombre, ceux qui errent dans nos rues et qui hantent nos cœurs ; les sans-abris oubliés de tous.
5 commentaires:
Bonjour Mika,
Moi-même lorsque j'ai attaqué "La trilogie du Mal", je n'avais pas été totalement convaincu par le tome 1: l'âme du Mal.
Mais ça s'est rapidement arrangé avec le tome 2 : le très bon "In Tenebris".
Je n'ai pas encore lu le tome 3!... Pour en revenir à "La Promesse des ténèbres" que j'ai dans ma PAL mais que je n'ai pas encore lu : ton billet ne me surprend pas! En effet, je retrouve les mêmes impressions laissées par mes collègues de travail qui l'ont lu...
Pourquoi j'aime Chattam? parce que c'est un écrivain populaire, de son temps, qui sait écrire pour son lectorat. Il représente l'anti-polar scandinave par excellence! Je sais, c'est très mal vu dans les hautes sphères littéraires parisiennes de dire çà, mais c'est aussi çà le plaisir. Et le mérite de ces jeunes écrivains, c'est d'amener à la lecture des gens qui en général, ne lisent pratiquement jamais. Et c'est déjà pas si mal!
Bonjour Mic et merci pour ton commentaire.
Je vois que je ne suis pas seul à avoir eu un avis mitigé sur l'âme du mal ! Du coup je vais peut-être tenter de lire les autres de la série.
C'est vrai que lire Chattam, Coben ou encore d'autres auteurs de polars n'est pas toujours une marque de grande littérature. Mais de mon côté j'éprouve toujours du plaisir avec leurs intrigues. Et, comme tu l'as dit, le but de la lecture c'est avant tout de se faire plaisir ! :-)
J'ai lu ce livre l'été dernier et j'avais beaucoup aimé. Chattam ne m'a jamais déçu, même si j'ai préféré cretaiins de ces ouvrages. Merci et à bientôt.
Il va vraiment falloir que je me mette à lire ses autres romans. Tout le monde me dit du bien de cet auteur ...
A bientôt !
contente de trouver chez toi des références à 'necropolis' et 'train d'enfer...'
'la théorie Gaia' est très mauvais ! à éviter absolument pour continuer à apprécier Chattam :)
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